Have a break? from Greenpeace UK on Vimeo.
Que dire, que dire... Moi qui suis un grand fan de chocolat, comme la majorité d'entre vous sans doute, je risquais d'être interloqué par cette vidéo, trouvée entre parenthèse sur le site de Greenpeace, mais il n'en ai rien étant donné que je n'achète plus de chocolat Nestlé depuis belle lurette. En fait depuis Mars 2000 où une loi est sortie, sous la pression des lobbies, autorisant à fabriquer du chocolat et à en garder l'appellation, même s'il n'est plus "pur beurre de cacao" comme le veux le produit original. Si vous vous amusez à lire les étiquettes des tablettes de chocolat (bon je sais la majorité d'entre vous avez mieux à faire) en super marché, vous pourrez bien souvent y lire: "matière grasse végétale". Qui est disons le, la plupart du temps de l'huile de palme.
Les problèmes engendrés, hormis le gout, sont d'ordre écologique surtout. En effet de part le monde, et plus particulièrement en Indonésie où la destruction des forêts tropicales et des tourbières commencent à devenir réellement problématique, les fabricants d'huile de palme ont la fâcheuse manie de déboiser ces zones à outrance afin de pouvoir y planter leurs "indispensables" palmiers. Selon Greenpeace, en l'espace de 3 ans la consommation d'un groupe comme Nestlé aurait presque doublé, causant ainsi les tristes scènes que l'ont peu apercevoir à la fin de cette vidéo.
Cette huile selon wikipédia : "L’huile de palme huile est une des plus consommées dans le monde. Elle est utilisée dans l’industrie agro-alimentaire et en cosmétique. On en trouve par exemple dans la composition d’un produit de consommation courante sur dix en Grande-Bretagne. La demande d’huile de palme est en forte augmentation car elle est bon marché. L’exploitation très rentable des palmiers à huile attire les agro-investisseurs qui remplacent la forêt primaire nourricière par des monocultures de palmiers à huile. Cela se fait avec l’accord des gouvernements, sans se soucier du caractère irremplaçable de ces forêts ni des populations qui vivent en symbiose avec elles."
Alors on pourrait dire que le raccourci est facile: "je mange un kitkat, donc je tue un oran outang"
mais il n'en reste pas moins que l'utilisation "massive" (j'aime bien ça fait dangereux.) de cette huile est à l'origine d'une des plus grandes cause de déforestation, à l'heure où nous parlons de réchauffement climatique, je trouve ça simplement pathétique. Des petits sous, des petits sous, encore des petits sous... A méditer sous peine de devoir regarder plusieurs fois sa barre de chocolaté avant de l'avaler.
Un singe hurleur se devait de parler de ça, de toute manière.
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